Auto ou micro-entrepreneur
Le premier est le plus usité. Le second est devenule vocable officiel en 2016, après la fusion du régime social de la micro-entreprise et du régime micro-social propre aux auto-entrepreneurs.
Un statut temporaire
Dès l’origine, un seuil de chiffre d’affaires annuel était prévu, au-delà duquel le statut d’auto-entrepreneur devait être abandonné. En 2017, il ne faut pas dépasser 82 800 euros effectivement encaissés pour les activités de vente, et 33 100 euros pour les prestations de services.
Impôt
Comme vous le savez l’auto-entrepreneur peut déclarer son chiffre d’affaires dans sa déclaration complémentaire de revenus et être soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Couverture sociale
Les cotisations sociales sont calculées, chaque mois ou chaque trimestre, selon un pourcentage fixe du chiffre d’affaires brut réalisé : en 2017, 13,1 % pour les activités de vente, 22,7 % pour les prestations de services, 22,5 % pour les activités libérales relevant de la Cipav.
Le régime du micro-entrepreneur (auto-entrepreneur) est la dénomination commune du régime micro-social. Il ne constitue pas une forme juridique (qui reste le statut de l'entreprise individuelle), mais seulement un régime simplifié de déclaration et de versement des cotisations et contributions sociales par un prélèvement proportionnel au chiffre d'affaires, selon le principe « pas de chiffre d'affaires, pas de cotisations ».
Selon entrepreneuriat.fr, lors de la création de son entreprise, l'auto-entrepreneur peut choisir de déclarer son chiffre d'affaires : mensuellement ; trimestriellement. Cette déclaration doit être effectuée auprès : du RSI pour les artisans et commerçants ; de l'URSSAF pour les professions libérales.